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5 erreurs de la création de contenu : 1 – créer du contenant

5 erreurs de la création de contenu : 1 – créer du contenant

Il existe des formations liées au contenu. Nous proposons la nôtre, courte et efficace.

L’objectif de ces formations semble parfois de donner des astuces liées au SEO et au Social Selling.
Mais elles doivent aller bien au delà.
Le SEO (Search Engine Optimization) est l’art (sic) de modeler son contenu pour qu’il soit valorisé par les moteurs de recherche.

Le SEO et le Social Selling sont devenus 2 impératifs qui peuvent brouiller la vue.
Ils sont tellement prégnants, qu’ils peuvent conduire à l’erreur la plus basique : produire du contenant.

Plutôt qu’un discours verbeux, voici comment, en une démonstration par l’absurde.

Contenu : bonnes bases, mauvaise application

Cas de figure classique : je dois créer un contenu textuel, article ou post.
Je ne suis pas dans un monde de « bisounours », on m’a imposé un thème, forcément pénible.

Mon commanditaire, interne ou externe, est particulièrement tordu.
Il veut que je produise un article sur le thème « Chandernagor » (hommage à Elie Kakou).

Je rassemble mes connaissances partielles en matière de SEO.
Je sais tout d’abord que le titre est essentiel. Mon mot clé doit se trouver dans le titre. Mieux : il doit figurer au tout début du titre.
Mon article sera donc, par exemple : « Chandernagor, une parcelle de France oubliée »

création de contenus

Appliquer des principes jusqu’à l’absurde

Et maintenant, me reste à décliner ce thème dans un texte.
Je connais un autre principe essentiel : un article doit faire au minimum 300 mots pour être valorisé par Google.
Comme je n’ai aucune envie d’en faire trop, je vais partir sur 500 mots (en réalité, il est préférable désormais de s’approcher des 2000 mots).
Lesquels ?

Et bien, je sais que mon mot clé principal doit représenter au moins 1% de mon contenu. Donc il sera présent entre 5 et 10 fois dans mon article.

Autre principe : mes paragraphes ne doivent pas dépasser 300 mots. Ils doivent être séparés par des intertitres, comportant le mot clé.

J’ai donc instantanément l’architecture de mon contenu. Il s’agira d’un texte de 500 mots, comportant 8 fois le mot Chandernagor, dont une fois dans le titre, et deux fois dans les intertitres.

Se préoccuper du style bien avant le contenu

Que sais-je encore sur la forme de mon article ?

Que je ne dois pas (plus) faire de longues phrases. Idéalement, moins de 20 mots par phrases.

Je connais aussi les tests de lisibilité (du type Flesh-Kincaid).

Pour mon malheur, ils m’indiquent :

  • que je dois mettre des mots de liaison entre au moins 30% des phrases (Donc, ainsi, parce que, puis, mais, etc…)
  • que je dois supprimer tous les mots trop complexes (sic) et trop longs
  • que je dois écrire à la voix active, et pas à la voix passive
  • que je dois utiliser les listes à puce (c’est pourquoi vous êtes dedans 😉 )

Génial ! Me voici doté d’une architecture de plus en plus précise de contenu.

Quelques considération subalternes

Comme je suis vraiment très fort, je connais encore d’autres principes.
Ainsi, je dois faire figurer dans mon texte au moins un lien. Vers quoi ? Peu importe, je trouverai.

Il me faut aussi parsemer mon texte de 2 ou 3 images. La première servira d’image « à la une », qui sera référencée et visible sur les réseaux.
Les autres servent à rythmer mon contenu.

Je dois aussi prévoir un chapeau,  et/ou une introduction très impactante. L’avantage, c’est qu’il s’agit de contenu redondant : ce que je vais y mettre se retrouvera forcément dans la suite.
Si je suis malin, je dois même pouvoir y répéter mot pour mot une partie de mon texte ?

AaaaH ! Quelle satisfaction ! Me voici en possession d’une belle base d’article !
Je suis sûr qu’il va se positionner très haut dans les moteurs de recherche.

Il y a juste un détail qui cloche : qu’est-ce que j’ai à dire ?

Pour en finir avec la production de « BullShit Content »

Oups !
J’ai effectivement oublié un détail important.

A qui je m’adresse ? Quels lecteurs ? Qu’est-ce qu’ils attendent ? Qu’est-ce que je peux leur apporter ?

Et puis surtout : est-ce que j’ai VRAIMENT quelque chose à dire ?

En agissant comme ci-dessus, j’ai tout simplement commis la plus grosse erreur en terme de création de contenu.

Et c’est l’erreur qui nous pourrit la vie à tous, lecteurs que nous sommes.

Cette erreur consiste à produire du CONTENANT en lieu et place du CONTENU !

Je suis parti d’une méthode. Mais j’ai oublié l’essentiel : le lecteur !
Et si je l’ai oublié, c’est parce que je n’ai vu en lui qu’un prospect ! Un poisson, devant qui il me suffit d’agiter un petit vers, pour le hameçonner. Sauf que cela ne marche plus ainsi.

La méthode et les astuces ci-dessus sont elles donc sans objet ? Non, tout est 100% valide.
A une seule condition : d’abord savoir pourquoi l’on écrit, et à qui.

Mon conseil : oubliez tout !
Commencer par écrire, n’importe comment, sans vous préoccuper du SEO et du format.
Puis, avec pertinence cette fois, modifiez ce qui peut l’être en fonction des règles édictées.

Mais sans jamais sacrifier ni la passion, ni le plaisir, ni le fond !

formation création de contenu

A lire prochainement dans cette série « 5 erreurs à éviter dans la création de contenus »

  1. Créer du contenant
  2. Faire long
  3. Oublier la dimension visuelle
  4. Oublier d’être vulgaire
  5. Parler à Monsieur tout le monde

Je crée du contenu sous toutes ses formes, notamment pour les blogs, réseaux sociaux, livres blancs, études et guides... Associé créateur de Marketor, j'évolue dans le monde de l'IT depuis son origine ou presque (1987). J'anime des communautés et des blogs dans les domaines IT, RH, Social Selling, Cloud computing, SaaS, IoT, Innovation... Je suis consultant formateur en création de contenus et en Social Selling.